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zondag 20 juni 2010

Een historische kans

Zo noemt voorzitter Francis Gomez van de Luikse metallo's (FGTB) de verkiezingsoverwinning van N-VA in een interview met La Libre Belgique. Hij verdedigt de splitsing van alles, behalve de sociale zekerheid.
Natuurlijk zijn de metallo's de PS niet, maar uit dit interview blijkt dat beiden op twee verschillende planeten leven en dat men de PS wel degelijk als een rechtse partij mag beschouwen.
'Links' Vlaanderen verwerpt vaak het regionalisme uit angst voor liberalisering. N*A*O* verwijt hen zo juist de ontwikkeling van een écht links Vlaanderen tegen te houden.
De ironie wil nu dat ook het écht links Vlaanderen uit Wallonië moet komen...

* * *
Vous écrivez: “Nous avons peut-être touché le gros lot”. Expliquez-vous.
Il y a aujourd’hui une opportunité historique de réformer le pays. Il y a au Nord du pays un grand vainqueur, la N-VA, qui a capitalisé sur les problématiques institutionnelles et au Sud, un parti, le PS, qui a été plébiscité autant pour les questions socio-économiques que pour l’institutionnel. S’il écoute sa base régionaliste, le PS est le parti le plus apte à trouver des solutions avec la N-VA pour modifier le paysage institutionnel belge.
Mais leurs programmes socio-économiques sont diamétralement opposés…
La N-VA n’est pas plus à droite que le CD&V ou l’Open VLD. Et puis comme la N-VA a été propulsée sur les dossiers institutionnels, elle sera sans doute tentée d’accepter d’échanger une réforme de l’Etat contre des politiques sociales plus acceptables que celles que mènent actuellement les Etats européens.
Pour vous, on peut tout régionaliser ?
La sécurité sociale doit rester fédérale, sinon il n’y a plus d’Etat. Mais tout ce qui est en dehors de cela ne doit plus se trouver au fédéral. Les réalités économiques des Régions sont différentes. Les solutions à y apporter doivent l’être aussi forcément.
Faut-il, concrètement, que les Régions puissent décider, par exemple, de la façon dont on accorde les prépensions ?
Je le pense. La Wallonie affiche un taux de chômage de 14 %. Elle a besoin des prépensions pour mettre les jeunes au travail. En Flandre, le taux de chômage, avant la crise, tournait autour de 5-6 %. Le problème est différent. Or, on mène au fédéral des politiques d’emploi qui ne correspondent pas aux initiatives prises dans les Régions. Y compris les commissions paritaires.
Faut-il régionaliser l’accord interprofessionnel (AIP), qui fixe tous les 2 ans un cadre pour les augmentations salariales ?
Oui. Ces accords interprofessionnels ne servent plus à rien. Sinon à faire payer par la collectivité des choses que devraient payer les employeurs.
Dans l’AIP, on fixe le salaire minimum. Ce n’est pas important ?
Le salaire minimum interprofessionnel n’a plus été modifié depuis longtemps. Il est d’ailleurs bien inférieur au salaire minimum fixé dans les secteurs et les commissions paritaires.
Vous ne craignez pas alors un décrochage des salaires wallons par rapport aux salaires flamands ?
C’est déjà le cas. La Flandre octroie des réductions de précompte professionnel pour les travailleurs domiciliés en Flandre. Pas la Wallonie.
On peut aussi régionaliser l’impôt des sociétés ?
Oui. La Wallonie n’a pas besoin que les employeurs bénéficient d’un complément financier à leurs bénéfices. Elle a besoin de 4 ou 5 plans Marshall. En Wallonie, on devrait pouvoir utiliser l’argent consacré aux intérêts notionnels pour mener des politiques économiques ciblées.
Et Bruxelles dans tout cela ?
Bruxelles est une Région à part entière. Elle doit exister. Ce n’est pas simple. En Belgique, la fiscalité est prélevée là où on vit, pas là où on travaille. On doit en tenir compte. Car cela désavantage les Bruxellois. Et je suis plus préoccupé par le sort des chômeurs ou des travailleurs de Saint-Gilles que des bourgeois de la périphérie. Nous avons fait le calcul. L’impôt que les habitants des 6 communes à facilités versent à la Flandre représente pratiquement ce dont Bruxelles a besoin pour être refinancée: 300 millions d’euros.
Pour vous, on peut scinder l’arrondissement BHV ?
Je n’ai aucun problème avec cela. Pour moi, ce qui compte, ce sont des politiques sociales. Or les politiques sociales vont difficilement de pair avec des revendications de quelques personnes ayant décidé d’aller vivre dans des communes flamandes, où ils s’octroient des droits qu’ils ne devraient pas avoir. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. BHV ne doit en tout cas pas compromettre la possibilité d’avoir des politiques adaptées dans les différentes Régions.
Tout le monde pense comme vous à la FGTB ?
Malheureusement non.

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